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Journée d’étude

Le 13 juin 2025 à Aubervilliers (Campus Condorcet, métro Front Populaire) se déroulera une journée d’études autour de

L’histoire des observatoires astronomiques (XVIIe-XXIe siècles).

Cette journée est organisée dans le cadre du projet ANR Scientific Outposts, les avants-postes de la science, qui s’intéresse notamment à la question de la matérialité des lieux de science “éloignés”.

Prochaine séance du séminaire “avant-postes de la science”

 

4 AVRIL 2025 : 10h-12H30

Campus Condorcet. Bat. Rech. Sud, Salle Jopoï (5.023). Station métro Front Populaire, ligne 13

Une station marine historique à l’heure de l’Anthropocène 

Valoriser des collaborations hétérogènes. La Station Marine de Concarneau entre science et société

Tanja Bogusz (U. Hamburg, U. Kiel) 

Station concarneau légère.jpeg         © Tanja Bogu

Resumé Les stations marines ont longtemps été explorées par les études scientifiques et technologiques (STS) et les sciences humaines en tant qu’objets frontières entre le terrain et le laboratoire. En outre, de par leur position d’« avant-poste », elles englobent deux domaines qui ont été séparés par l’organisation moderne de la connaissance – la mer et la société – non seulement d’un point de vue épistémique, mais aussi physique. Contrairement aux expéditions marines limitées dans le temps ou au travail de laboratoire pur, les stations marines font de la « science les pieds dans l’eau » tout en se situant au sein de sociétés locales concrètes. Sur la base d’une ethnographie de quatre mois de la plus ancienne institution de ce type au monde, la Station Marine de Concarneau en Bretagne, France, je discute de sa mise en œuvre pratique de valeurs hétérogènes associées à la connaissance marine dans le cadre de la transformation globale des relations entre la mer et la société.

Vous trouverez le programme de cette saison #2 du séminaire pour 2024-25 et plus d’informations sur notre site hypothèses: scioutpost.hypotheses.org/seminaire 

– Le séminaire a lieu tous les seconds vendredis matin de chaque mois pour l’année au Campus Condorcet. Bat. Rech. Sud, Salle Jopoï (5.023). Station métro Front Populaire, ligne 12.

– Inscription pour le séminaire, pour obtenir le lien de visioconférence et le newsletter sur scioutpost.hypotheses.org/seminaire 

Au plaisir d’échanger sur les avant-postes de la science !

 

Séance 5: Vendredi 14 MARS 2025

 Les avants­-postes de la science et la décolonisation

10h-12h30, Campus Condorcet. Bat. Rech. Sud, Salle Jopoï (5.023). Station métro Front Populaire, ligne 13. Nous aurons le plaisir d’écouter deux interventions :

David Redon (LCSS, Université des Antilles): « “La fabrique singulière de la recherche en contexte postcolonial guyanais depuis une base de lancement et un site industriel aérospatial (1962­2022) »

L’exposé portera sur l’histoire longue de la base spatiale française de Kourou en Guyanne, depuis les années 1960 jusqu’aux années 2000 dans une perspective post-coloniale.

Clémentine Gutron (CNRS, CAK) : « “Le pouvoir de fouiller: missions archéologiques et décolonisation au Maroc »

L’exposé portera sur l’héritage de l’archéologie coloniale au Maroc, à travers l’histoire de certaines missions dont celle de Volubilis.

Vous trouverez le programme de cette saison #2 du séminaire pour 2024-25 et plus d’informations sur notre site hypothèses: scioutpost.hypotheses.org/seminaire 

– Le séminaire a lieu tous les seconds vendredis matin de chaque mois pour l’année au Campus Condorcet. Bat. Rech. Sud, Salle Jopoï (5.023). Station métro Front Populaire, ligne 12.

– Inscription pour le séminaire, pour obtenir le lien de visioconférence et la newsletter sur scioutpost.hypotheses.org/seminaire 

Au plaisir d’échanger sur les avant-postes de la science !

Prochaine séance du séminaire “avant-postes de la science”

Séance 4


17 JANVIER 2025 : Les jardins botaniques entre colonies et métropoles

10h-12h30, Campus Condorcet. Bat. Rech. Sud, Salle Jopoï (5.023). Station métro Front Populaire, ligne 13.

  • Hélène Blais (IHMC, ENS) – « L’Empire de la nature. Une histoire des jardins botaniques coloniaux (Fin XVIIIe siècle – années 1930) » 
  • Présentation collective du livre de Guillaume Rey, Les stations de primatologie : Etude des cas de Makokou et Paimpont (1962­1989) 

Au plaisir d’échanger sur les avant-postes de la science !

Le projet ANR Scioutpost recrute un stagiaire

Offre de stage Master 2

Les centres de prévision météorologique ultramarins. Enquête historique sur la « puissance météorologique » française

Stage de Master 2 de 6 mois, Chaire Géopolitique du Risque, Ecole Normale Supérieure

Date de publication : 15 novembre 2024

Date de clôture : 31 décembre 2025

Mots clés : études des sciences ; politique de recherche ; météorologie ; stations éloignées, outre-mer.

Contexte et objectifs du stage :

Ce stage s’inscrit dans le projet SciOUTPOSTS (https://scioutpost.hypotheses.org/), financé par l’ANR (2023-2027) et coordonné par David Dumoulin Kervran. SciOUTPOST  réunit des sociologues des sciences et du travail pour mettre à l’épreuve d’enquêtes empiriques  la notion d’« avant-poste de la science», comme moyen de caractériser des sites de production  scientifique typiques de l’expansionnisme impérial qui ne correspondent ni au modèle du  laboratoire, ni à celui du terrain ou de l’expédition. Les enquêtes de chacun des 11 chercheur.e.s  ainsi réunies permettent d’élaborer une comparaison inédite entre les stations de biologie  tropicale et de biologie marine, les observatoires volcanologiques, les observatoires  astronomiques, les stations météorologiques, les bases arctiques et antarctiques, mais aussi  certains lieux scientifiques plus liminaires, comme les « maisons de fouille » en archéologie  ou les projets de bases scientifiques dans l’espace.  

Cette recherche collective comparative, centrée sur les outre-mer français permet  d’explorer cinq dimensions de ces lieux d’activité : leur matérialité (les avant-postes sont dotés  de bâtiments conçus pour une occupation continue à des fins scientifiques) ; leur géographie  (ils sont situés sur des territoires éloignés des métropoles et relativement difficiles d’accès) ;  leur politique (l’installation de ces bases répond à des objectifs scientifiques, mais s’inscrit  aussi dans un cadre politique plus général, orientant notamment les liens des scientifiques avec  les sociétés locales) ; leur sociabilité (ces sites induisent une vie collective particulière, marquée  par l’entrecroisement des espaces privés et professionnels) ; leur épistémologie (les pratiques  scientifiques ancrées dans la spécificité territoriale des avant-postes sont pensées pour la  production d’un savoir universel). 

Dans ce cadre collectif, le ou la stagiaire aura pour objectif de réaliser une enquête sur  l’histoire des lieux de production de prévisions météorologiques implantés par les institutions  françaises hors de métropole, depuis les débuts de la météorologie publique au milieu du 19e siècle, jusqu’à aujourd’hui. L’implantation de ces lieux, qu’ils soient appelés « stations » ou  « centres », qu’ils disposent ou non d’instruments de mesures, interroge les dynamiques  d’extension territoriale de la France. L’enquête devra porter particulièrement sur la place des  stations de radiosondage dans ce maillage mondial, surreprésentées outre-mer. 

Figure 1: Implantation actuelle de Météo-France dans le monde © Météo-France 

Quel est l’historique de l’implantation de ces stations et centres météorologiques durant le  dernier siècle colonial français ? Comment le réseau français se (re)déploie-t-il ensuite à partir  de 1945 dans le contexte de la décolonisation ? Quelle place les services de prévision français  occupent dans les organisations internationales météorologiques, comme le Centre européen  pour les prévisions météorologiques à moyen terme et l’Organisation météorologique  mondiale ? À quels enjeux géostratégiques la création et la fermeture de ces stations répond-elle ? Quels usages scientifiques et opérationnels sont faits des prévisions et des relevés ? Quel  rôle jouent ces stations dans le développement des sciences du climat ? 

En lien avec les travaux et thématiques centrales du projet SciOUTPOSTS, l’enquête historique  devra porter sur le rôle que jouent ces stations dans la construction d’une idée de la France en  tant que « puissance météorologique » mondiale. Quels arguments sont mobilisés pour  défendre l’extension ou le retrait de ce réseau ?  

Missions :

– Réalisation d’un état de l’art synthétique de la littérature sur la question.

– Constitution et mise en ordre d’un corpus documentaire répondant aux objectifs de l’enquête. 

– Organisation d’une cartographie simple et d’un récit historique comparé des stations dans les  prévisions météorologiques dans les outre-mer.

– Rédaction d’un rapport proposant une analyse des matériaux collectés durant le travail  d’enquête, en discussion avec la littérature sur la question et les thématiques centrales du projet  SciOUTPOSTS.

Profil :

Niveau bac +5 : stage pour un.e étudiant.e de M2 en Histoire, Sciences politiques, ou  Sociologie, avec de bonnes aptitudes pour l’enquête et la rédaction. Une expérience de conduite  d’entretiens, ainsi que la connaissance des études sociales des sciences (science studies) seront  également appréciées.

Conditions de travail :

Durée : 35 heures par semaine, 6 mois.

Début du stage : entre janvier et février 2025.

Localisation : Chaire Géopolitique du Risque (République de Savoir UAR 7227), Campus Condorcet, Bat. Rech. Sud, 5e étage. Le ou la stagiaire rejoindra l’équipe en charge du projet SciOUTPOSTS, À ce titre, elle ou il pourra bénéficier de financements pour réaliser de courtes missions (recueil de données).

Gratification : Indemnisations mensuelles au taux en vigueur à la date de début de stage (620 euros par mois environ) ; remboursement des frais de transport.

Co-encadrement : Jan Verlin (MCF, Triangle/chaire géopolitique du risque ENS) David Dumoulin Kervran (PU, CREDA) & Maëlezig Bigi(MCF, Lise Cnam-CNRS)

Modalités de candidature :

Le dossier est à envoyer par courriel à J. Verlin (jan.verlin@ens.psl.eu), D. Dumoulin Kervran (david.dumoulin@sorbonne-nouvelle.fr) et M. Bigi (maelezig.bigi@lecnam.net) avant le 31 décembre 2024 et devra comprendre :

– un CV détaillé,

– une copie des relevés de notes de Master 1 (ou équivalent),

–  le mémoire de M1 (ou équivalent) en PDF,

– une lettre de motivation dans laquelle le/la candidat.e mettra en valeur l’adéquation de son parcours avec le projet de recherche et justifiera son intérêt pour ce dernier.

Le résultat de la sélection sera notifié aux candidat.es au plus tard le 8 janvier 2025.

Le projet ANR SciOutpost recrute un.e stagiaire

Un stage en sociologie (politique) des sciences

Téléchargez la fiche de poste ici

  • Des stations scientifiques extraterrestres. Enquête sur l’argumentaire et les acteurs mobilisés dans des projets martiens et/ou lunaires.

Stage de Master 2 de 6 mois, Centre de Recherche et de Documentation sur les Amériques (CREDA, UMR 7227 Campus Condorcet).

Date de publication : 8 octobre 2024

Mots clés : études des sciences ; pratiques scientifiques ; politique de recherche ; politique des activités spatiales ; technosciences ; expansionnisme.

Contexte et objectifs du stage :

Ce stage s’inscrit dans le projet SciOUTPOSTS (https://scioutpost.hypotheses.org/), financé par l’ANR (2023-2027) et coordonné par David Dumoulin Kervran. SciOUTPOSTS réunit des sociologues des sciences et du travail pour mettre à l’épreuve d’enquêtes empiriques la notion d’« avant-poste de la science», comme moyen de caractériser des sites de production scientifique typiques de l’expansionnisme impérial qui ne correspondent ni au modèle du laboratoire, ni à celui du terrain ou de l’expédition. Les enquêtes de chacun des 11 chercheur.e.s ainsi réunies permettent d’élaborer une comparaison inédite entre les stations de biologie tropicale et de biologie marine, les observatoires volcanologiques, les observatoires astronomiques, les stations météorologiques, les bases arctiques et antarctiques, mais aussi certains lieux scientifiques plus liminaires, comme les « maisons de fouille » en archéologie ou les projets de bases scientifiques dans l’espace.

Cette recherche collective comparative, centrée sur les outre-mer français permet d’explorer cinq dimensions de ces lieux d’activité : leur matérialité (les avant-postes sont dotés de bâtiments conçus pour une occupation continue à des fins scientifiques) ; leur géographie (ils sont situés sur des territoires éloignés des métropoles et relativement difficiles d’accès) ; leur politique (l’installation de ces bases répond à des objectifs scientifiques, mais s’inscrit aussi dans un cadre politique plus général, orientant notamment les liens des scientifiques avec les sociétés locales) ; leur sociabilité (ces sites induisent une vie collective particulière, marquée par l’entrecroisement des espaces privés et professionnels) ; leur épistémologie (les pratiques scientifiques ancrées dans la spécificité territoriale des avant-postes sont pensées pour la production d’un savoir universel).

Dans ce cadre collectif, le ou la stagiaire aura pour objectif de réaliser une enquête sur les projets d’installation de bases scientifiques extraterrestres pérennes, sur le sol lunaire ou/et sur la planète Mars. Il s’agit d’analyser les argumentaires et les imaginaires mobilisés en faveur de ces projets, sur les plans politique et scientifique, d’une manière générale et dans les cas français et/ou européens. Le ou la stagiaire pourra aussi s’interroger sur la dimension scientifique de ces stations lunaires ou martiennes, en regard des autres usages prévus (parfois plus discrètement).

Cette analyse devra être située au sein de la littérature en pleine croissance[1] sur la conquête spatiale, en articulant un intérêt pour ses dimensions symboliques[2], pratiques[3] et politico-économiques[4].  Il est également attendu qu’elle fasse le lien entre ces travaux et les thématiques centrales du projet SciOUTPOSTS.

L’enquête portera sur deux cas, si possible sur des projets déjà avancés, afin d’en produire une sociologie historique. Les matériaux mobilisés devront être issus d’un corpus de documents constitué à cette fin, voire d’une petite série d’entretiens. À titre d’exemple, on peut mentionner le projet français/européen « Objectif Lune », conduit par le CNES et l’ANRT, ainsi que le projet étatsunien ARTEMIS intégré au programme spatial habité de la NASA et lié aux objectifs affichés par l’International Space Exploration Coordination Group.

Missions :

– réalisation d’un état de l’art synthétique de la littérature sur la question ;

– constitution et mise en ordre d’un corpus documentaire répondant aux objectifs de l’enquête (si possible : conception d’un guide d’entretien et réalisation d’entretiens).

– rédaction d’un rapport proposant une analyse des matériaux collectés durant le travail d’enquête, en discussion avec la littérature sur la question et les thématiques centrales du projet SciOUTPOSTS.

Profil :

Niveau bac +5 : stage pour un.e étudiant.e de M2 en sociologie, histoire, anthropologie, voire sciences politiques, avec de bonnes aptitudes pour l’enquête et la rédaction. Une expérience de conduite d’entretiens, ainsi que la connaissance des études sociales des sciences (science studies) seront également appréciées. La maitrise de l’anglais est nécessaire.

Conditions de travail :

Durée : 35 heures par semaine, 6 mois.

Début du stage : entre janvier et février 2025.

Localisation : CREDA (UMR 7227), Campus Condorcet, Bat. Rech. Sud, 5e étage. Le ou la stagiaire rejoindra l’équipe en charge du projet SciOUTPOSTS, À ce titre, elle ou il pourra bénéficier de financements pour réaliser de courtes missions (recueil de données).

Gratification : Indemnisations mensuelles au taux en vigueur à la date de début de stage (620 euros par mois environ) ; remboursement des frais de transport.

Co-encadrement : David Dumoulin Kervran (PU, CREDA) & Morgan Jouvenet (DR CNRS, Printemps)

Modalité de candidature :

Le dossier est à envoyer par courriel à D. Dumoulin Kervran (david.dumoulin@sorbonne-nouvelle.fr) et Morgan Jouvenet (morgan.jouvenet@cnrs.fr) avant le 20 octobre 2024 et devra comprendre :

– un CV détaillé,

– une copie des relevés de notes de Master 1 (ou équivalent),

–  le mémoire de M1 (ou équivalent) en PDF,

– une lettre de motivation dans laquelle le/la candidat.e mettra en valeur l’adéquation de son parcours avec le projet de recherche et justifiera son intérêt pour ce dernier.

Le résultat de la sélection sera notifié aux candidat.es au plus tard le 15 novembre 2024.


[1] Cf. https://ssosnetwork.org/, ou https://ethnoiss.space/; et le Salazar, J. F., Gorman, A. (eds.), The Routledge Handbook of Social Studies of Outer Space. Taylor and Francis – Balkema, 2023; Jouvenet M., Lamy J., Saint Martin A., 2015, « Les activités spatiales, objet sociologique », Histoire de la Recherche Contemporaine 4, p. 171–179.

[2] Martin, L. & Guignard L., « L’aventure spatiale. Présentation », Sociétés & Représentations, vol. 57, no. 1, 2024, pp. 9-17.

[3] Voir par exemple Messeri L., Placing Outer Space: An Earthly Ethnography of Other Worlds, Durham, Duke University Press, 2016.

[4] Cf. notamment Régnauld I., Saint-Martin A., Une histoire de la conquête spatiale. Des fusées nazies aux astrocapitalistes du New Space, Paris, La Fabrique, 2024.

Le programme du séminaire 2024/2025 !

SÉMINAIRE DE RECHERCHE OUVERT Thématique 2024­/25 : 

« Histoire des avants-­postes de la science »

Coordination du séminaire 2024­25 : Jérôme Lamy & Pascal Marichalar

Environ 1 vendredi par mois, 10h­ – 12h30, salle 5.023, Campus Condorcet ­ Bâtiment de Recherche Sud – Aubervilliers – Métro Front Populaire

Plus d’informations dans l’onglet séminaire

Nous sommes heureux de vous inviter à la sixième séance  du séminaire Aux avant-postes de la science. Enquêtes de sciences sociales sur les stations scientifiques “éloignées” – saison#2 2024-25.

4 AVRIL 2025 : 10h-12H30

Campus Condorcet. Bat. Rech. Sud, Salle Jopoï (5.023). Station métro Front Populaire, ligne 13

Une station marine historique à l’heure de l’Anthropocène 

Valoriser des collaborations hétérogènes. La Station Marine de Concarneau entre science et société

Tanja Bogusz (U. Hamburg, U. Kiel) 

 © Tanja Bogu

Resumé Les stations marines ontlongtemps été explorées par les études scientifiques et technologiques (STS) et les sciences humaines en tant qu’objets frontières entre le terrain et le laboratoire. En outre, de par leur position d’« avant-poste », elles englobent deux domaines qui ont été séparés par l’organisation moderne de la connaissance – la mer et la société – non seulement d’un point de vue épistémique, mais aussi physique. Contrairement aux expéditions marines limitées dans le temps ou au travail de laboratoire pur, les stations marines font de la « science les pieds dans l’eau » tout en se situant au sein de sociétés locales concrètes. Sur la base d’une ethnographie de quatre mois de la plus ancienne institution de ce type au monde, la Station Marine de Concarneau en Bretagne, France, je discute de sa mise en œuvre pratique de valeurs hétérogènes associées à la connaissance marine dans le cadre de la transformation globale des relations entre la mer et la société.

Vous trouverez le programme de cette saison #2 du séminaire pour 2024-25 et plus d’informations sur notre site hypothèses: scioutpost.hypotheses.org/seminaire 

– Le séminaire a lieu tous les seconds vendredis matin de chaque mois pour l’année au Campus Condorcet. Bat. Rech. Sud, Salle Jopoï (5.023). Station métro Front Populaire, ligne 12.

– Inscription pour le séminaire, pour obtenir le lien de visioconférence et le newsletter sur scioutpost.hypotheses.org/seminaire 

 

Au plaisir d’échanger sur les avant-postes de la science !

8/12/2022

Panel « Field stations in periphery territories. Bubbles of science. »

Du 7 au 10 décembre 2022, pendant le dernier congrès de la 4S (Society for the Social Studies of Science) à Cholula – Mexique David Dumoulin Kervran, Jan Verlin et Jérôme Lamy ont organisé le panel ouvert : « Bubbles of science: Field Stations in peripheral territories. » Accepted Languages : English/Español/Portuguese.

Passionnantes discussions autour de deux sessions successives (I et II) qui se sont déroulés le 9 décembre après midi.

Session 1 :

  • Following The Birds? Remoteness, Field Stations and Governance In Arctic Research, Mayline Strouk, The University of Edinburgh
  • Mongolian Monsters: Soviet Paleontology At The Margins of Empire; Reese Fulgenzi, The University Of Chicago
  • Política exterior y redes público-privadas en la organización de las relaciones tecnocientíficas de Estados Unidos con América Latina: una aproximación a partir del Programa de Investigación y Cultivo de Hevea (1920-1953), Adriana Feld

Session 2 :

  • On the margins of technological innovation deployment: The sterile mosquitoes infrastructures to control (re-) emerging arboviroses in Reunion Island (France) and Chiapas (Mexico), Kamil GHOUATI, Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis
  • Peripheries in industrialized countries: The Norwegian Arctic case and its implications for science and technology, Alin Ake-kob, Nord University
  • Work and Workers in Deserted Islands Scientific Bases. Cohabitation and Division of Labor in Kerguelen, Maelezig Bigi, CNAM, Lise & Florence Ihaddadene, University Picardie Jules Verne